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Animation / cinéma
L’art du générique
avec Saul Bass
Par Suzanne Roy
Né dans le Bronx en 1920 au sein d’une famille d’immigrants juifs venus de l’Europe de l’Est, Saul Bass se passionne rapidement pour l’art. Parce qu’il n’a pas les moyens de faire de grandes études, il étudie l’art à temps partiel et tombe sous le charme du style Bauhaus qui l’inspirera plus tard dans certains de ses travaux.
En 1940, il part à Hollywood dans l’espoir d’y faire carrière. Il créé d’abord des affiches, puis se verra offrir un premier contrat par Otto Preminger afin de créer une affiche et un générique pour son film Carmen Jones (1954)
« Jusque-là, les génériques avaient tendance à se borner à n’être que de monotones listes de noms, largement ignorées, qu’on endurait, ou dont on profitait pour aller chercher du popcorn. Il semblait y avoir une réelle occasion d’utiliser le générique d’une manière nouvelle — de créer une atmosphère pour l’histoire qui allait être racontée […] Puis, ça m’a un jour frappé que le générique pouvait apporter une contribution plus importante au processus narratif. Cela pouvait devenir un prologue »
Après deux génériques réalisés pour Otto Preminger, le talent de Saul Bass est reconnu. L’artiste se fait solliciter par Hitchcock, Spielberg, Scorsese…
« Les créations de Saul […] ajoutaient une dimension supplémentaire à tout film dont elles faisaient partie. Elles le rendaient instantanément spécial. Et elles ne se démarquaient pas du film : elles vous y attiraient, instantanément. Parce que, pour dire les choses simplement, Saul était un grand cinéaste. »
Quelques génériques parmi mes préférés:
Pour aller plus loin:
Article sur Saul Bass sur Art of the Title
The man who changed graphic design sur 99designs
Saul Bass Archives
Nouvelle techno de la semaine
Vous l’avez sûrement vu passer: les apps d’Affinity ont été achetées par Canva.
Qu’est-ce que cela signifie? Pour le moment, on ignore ce qu’il va advenir de ces applications indépendantes, mais en coulisses, plusieurs espèrent que cette fusion va donner un vrai compétiteur à Adobe (et les autres pleurent parce que les logiciels vont peut-être monter en coût… ou en abonnements).
Canva est connu pour ses applications Web alors qu’Affinity offre des logiciels graphiques qui ne nécessitent aucun abonnement. Mais tout ça pourrait changer (on ne le souhait pas quand même!)
Pour l’instant, Photoshop mène toujours la danse grâce à l’intégration de l’AI avant ses compétitieurs, mais même si on peut trouver un équivalent pour le montage avec DaVinci, il manque toujours un outil pour tenir tête à After Effects.
Il y a fort à parier que cette fusion viendra changer la donne. Ou pas! C’est donc à suivre…
PARCE QUE RIRE…
c’est bon pour le moral
En route vers la fin de la session !
Go !!!
