– Semaine du 30 octobre 2023 –

7

À L’AGENDA

  • Portes ouvertes au Collégial 
    1er novembre

    Les cours en PM commenceront à 13h au lieu de 14h30 (soit 1h30 plus tôt)

  • Espace ALC 

    2 novembre
    Marie-Hélène Taschereau – animatrice, auteure, productrice au contenu, conceptrice et directrice du développement en télévision

     

LITTÉRATURE + CINÉMA

DE LA PAGE À L’ÉCRAN
des fins très différentes…

Par le fabuleux Carl Perrault

Rien n’est plus satisfaisant que de regarder sur grand écran l’adaptation cinématographique réussie d’une œuvre littéraire qui nous est chère – j’ai presque pleuré de joie le 19 décembre 2001 quand j’ai réalisé lors des premiers plans du Seigneur des Anneaux que Peter Jackson avait remporté son pari. Les changements qu’il a apportés pour rendre la trilogie plus dynamique sont globalement judicieux (n’en déplaise à Tom Bombadil et à ses interminables chansons). Mais quand il s’agit de transformer la fin d’une œuvre littéraire au grand écran, les résultats sont pour le moins mitigés. En voici trois exemples :

01

First Blood
Ted Kotcheff
(1982)

Sylvester Stallone a incarné deux personnages iconiques au cinéma : Rocky Balboa et John Rambo. Mais selon le scénario original du film First Blood, fidèle au roman de David Morrell, Rambo devait mourir à la fin du film, tué par le colonel Trautman, l’homme responsable d’avoir créé cette machine de guerre maintenant inadaptée à la vie normale aux États-Unis, rejetée et traquée. La scène a même été tournée. Finalement, pour toutes sortes de raisons – notamment les propositions farfelues de Kirk Douglas, ultimement écarté du film – Rambo se fait seulement arrêter à la fin du film (ce qui n’a absolument aucun sens quand on s’y attarde).

02

The Count of Monte-Cristo
Kevin Reynolds
(2002)

Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas est une des plus jouissives histoires de vengeance de l’histoire de la littérature mondiale. Impossible de rester indifférent devant la terrible erreur judiciaire que vit Edmond Dantès, ce qui rend son parcours initiatique d’autant plus savoureux au terme de toutes les épreuves qu’il vit et de chaque détail de sa vengeance scrupuleusement planifiée. Mais comment peut-on condenser plus de 1300 pages de péripéties en 131 minutes? En prenant des raccourcis douteux qui affadissent complètement l’arc de tous les personnages. Pour haïr à leur juste mesure Fernand, Danglars et Villefort, il faut lire le roman!

03

The Shining
Stanley Kubrick
(1980)

C’est bien connu, Stephen King a maintes fois, depuis la sortie du film en 1980, décrié l’adaptation de son roman par Stanley Kubrick. Les divergences entre le livre et le film sont nombreuses, mais sans rien divulgâcher, disons que le personnage de Jack Torrance n’est pas tout feu tout flamme à la fin et qu’il reste de glace devant son destin. Il n’en demeure pas moins que les deux créations sont, chacune à leur façon, des chefs-d’œuvre. Laquelle est la meilleure? C’est un débat où il n’y a pas de mauvaise réponse, comme pour Barbie et Oppenheimer.

Animations

Par Suzanne Roy

Hair Love a vu le jour grâce à une levée de fond sur Kickstarter qui demandait 75 000$ et a obtenu 300 000$.  Le court-métrange d’animation a été réalisé et écrit par Matthew A. Cherry et coproduit avec Karen Rupert Toliver.

Cette animation très mignonne s’est méritée un Oscar en 2020. À voir pour vous réchauffer le coeur!

Si vous avez plutôt envie de plonger dans l’ambiance d’Halloween et que vous ne connaissez pas ce petit bijou de Tim Burton, voilà votre chance! On y trouve tout ce qui fait qu’on aime ce réalisateur – et qui l’inspire depuis toujours!

Et si vous avez regardé La chute de la maison Usher sur NetFlix… vous devriez retrouver quelques thèmes en lien avec Edgar Allan Poe… 

LE MOT DE LA SEMAINE

PARCE QUE RIRE…
c’est bon pour le moral

C’est déjà tout!

On se revoie dans deux semaines!

Et un conseil pour terminer: